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DEVELOPPEMENT HISTORIQUE DES STYLES DE COMBATLes 10 styles de combat de Légendes Guerrières sont construits à partir de styles de combat standards à travers le monde, chacun de ces styles pouvant être considérablement modifié par l'emploi de différentes tactiques. Chaque style veut renforcer l'efficacité de quelques types d'actions en combat. Cependant le développement d'un style qui soit globalement efficace et exceptionnel sous quelques aspects est à la fois très difficile et rare. Le style "Direct" japonais a réussi, pas celui des Pictes. Le style "Mur d'Acier" Viking a réussi, pas celui des Moabites. Historiquement, chaque nation n'entraînait ses guerriers que dans un seul style de "Parer-Pourfendre" modifié de coups sabrés pendant plus de 1000 ans. Les raisons pour lesquelles une nation n'enseignait qu'un seul style, modifié d'une seule tactique, étaient les suivantes:
Vos gladiateurs dans Légendes Guerrières sont donc, suivant des critères historiques, très bien entraînés quoiqu'inexpérimentés. Ils connaissent ¸ variantes différentes de leur principal style de combat. Il est vrai que c'est encore loin de la performance des Spartiates qui connaissent les 10 styles de combat. Voici chacun des styles expliqué en détail. Le Brutal:Le but est de presser votre adversaire, le frapper aussi fort que possible, ne pas défendre. Les principes de ce style sont les vieux des dix. Il est pratiquement sur que certaines tribus et cultures préhistoriques ont du leur survie au meilleur maniement de leurs massues et de leurs marteaux grossiers. Le passage de ces principes de génération à génération a constitué le premier style "brutal". Pratiquement chaque culture a développé un style de "brutal" ou un autre. Ce n'est pas par hasard que Thor, le dieu du tonnerre de la mythologie nordique, manie un marteau plutôt que la hache ou l'épée longue bien plus courantes chez les Vikings. Dans les cultures où la hache, l'épée ou la lance sont plus développées, le style perd de l'importance. Il avait pratiquement disparu en Europe lorsque le Moyen-Age vit apparaître les très grosses armures. Il devint tout à coup important de défoncer les armures et le style reprit en popularité avec le maniement des étoiles du matin, des marteaux et des masses (l'apogée du style est liée aux légendes de guerriers maniant l'étoile du matin et l'épée à 2 mains). Les Japonais développèrent comme style "brutal" le Bojutsu (baton), Jittejutsu (jitte, ou courte barre d'acier), Jojutsu (baton léger) et Nunchaku-te (2 courts batons reliés d'une courte corde ou chaine), parmé d'autres. Les Hallebardes suisses du XVIIÉ et XIXème siècles étaient des "brutaux". Les Grecs qui ont rasé la ville de Troie avaient dans leur rangs d'élites quelques guerriers maniant le "Maul", et ils enseignaient dans leurs écoles militaires le maniement de la massue (quoi qu'ils aient plus tard préféré la pique). Les seules modifications adaptées à ce style sont les tactiques offensives, et parmi celles-ci uniquement le coup brutal et la vivacité. Les autres tactiques sont utilisables, mais dans de très rares cas, et en sachant que le potentiel global de votre gladiateur en sera très réduit. Le "Sabreur":Le style "Sabreur" n'est pas aussi courant qu'il y parait. Le geste correspondant à l'attaque requiert une arme équilibrée. Or, la majorité des épées et des haches des premiers temps ne l'étaient pas assez: le style s'est donc développé assez tard. Le premier grand empire occidental à utiliser un coup sabré fut celui des Egyptiens. Mais les qualités du coup sabré ne devinrent évidentes qu'avec la cavalerie. Il permettait au cavalier d'infliger des dégâts considérables sans laisser son arme fichée dans le corps de l'adversaire à chaque passage. Les Arabes avaient atteint un haut degré de précision tant à cheval qu'à pied. Les Francs étaient terriblement efficaces avec leurs grandes haches à 2 mains. La majorité de la cavalerie européenne du XVIIÉ au XIx siècle utilisait ce style. Il apparut dans beaucoup de cultures du Sud-Est Asiatique. Certaines écoles chinoises d'arts martiaux préféraient ce style d'attaques. C'était le style principal de Mongols, de l'Empire Sarrasin et des Tartares. Le coup utilise le tranchant de l'arme pour glisser le long du corps plutot que de hacher ou transpercer. La blessure résultante laissera une longue cicatrice, qui peut aller de l'épaule gauche à la hanche droite. Le mouvement est vicieux car il peut contourner une parade et taillader le poignet du défenseur. Face à des sabreurs, gare à votre poignet¡ Mais à l'inverse, le geste laisse le bras de l'attaquant à découvert, aussi gare au poignet du sabreur! La seule tactique efficace est le coup sabré. La vivacité et le coup fendu ne le sont au mieux que partiellement, et le coup brutal est ridicule. La nature meme de l'attaque et la posture qui en résulte interdit le bon emploi de tactiques défensives. Le Style "Pourfendeur":Le principe: toujours bouger ! Ce sont les déplacements du gladiateur (d'un coté et de l'autre pour rechercher des angles d'attaque inattendus, et pour esquiver), et ses propulsions en avant qui le rendent aussi dangereux (on notera son aptitude à mieux battre en retraite ou sauter en arrière). Quelle culture n'a pas son style "pourfendeur" ou du moins sa version modifiée? Tout au cours de l'histoire, l'épieu et non l'épée a été l'arme militaire de base. Le guerrier zoulou en est peut-etre le meilleur exemple. En Voici d'autres: les Grecs des premiers temps» les japonais développèrent une technique qui poursuivait les déplacements latéraux même après une attaque réussie pour conserver l'esquive, fouiller la blessure, et dégager l'arme (imaginez ce que devait endurer la victime!). Plus récemment, le style était courant du XÖ au XIXème siècle en France et le style actuel de l'équipe nationale allemande d'escrime à une forte influence du coups fendus. Le style est très adapté au coup fendu car c'est le principe du style. La vivacité est utilisable sans correspondre véritablement. Les coups sabrés et brutal ne sont pas du tout adaptés. En défense, l'esquive est la plus fréquemment utilisé et probablement la plus adaptée. La riposte marche assez bien vu les déplacements perpétuels du gladiateur qui guette l'occasion parfaite de frapper. Ni la réaction ni la parade ne sont adaptées. Le "Direct":C'est probablement le style le plus simple à comprendre. Ces principes: ne pas gaspiller de mouvement, utiliser la distance la plus courte entre l'arme et sa cible, frapper si possible de haut en bas, et en finir rapidement. Ce style s'est plutôt développé là où la qualité des armes avait dépassé celle des armures (le Japon, de nombreuses tribus d'indiens d'Amérique, les royaumes celtes d'Angleterre, et l'Empire Siam des débuts pour n'en citer que quelques uns). Lorsque l'arme courante peut facilement pénétrer l'armure courante, il devient vital de frapper le premier! Ce style a aussi les avantages d'être facilement enseigné et d'offrir la plus large gamme d'armes utilisables. Quoique très répandu historiquement, peu de cultures ont pu surpasser celle des samourais japonais. Les meilleurs d'entre eux en firent en art mortel exécuté avec grâce et avec une précision de ciseleur. Ils étaient entraînés aux coups sabrés et peut-etre au laijutsu, qui est probablement la tactique de vivacité la plus recherchée au monde. Le style était courant en Europe du XIÖ au XVIIIème siècle (souvent modifié de coup brutal), et était le principal style chez les Incas et les Aztèques. En attaque, le style "Direct" se prête naturellement à la vivacité à cause des gestes rapides et économes du style (gare au gladiateur très bon en parade, ou qui utilise la réaction, ou qui est très rapide!). Le style est aussi adapté aux coups brutal, sabrés, fendus pourvu que l'arme s'y prête. En défense, la réaction correspond bien au style. Les autres tactiques sont aussi utilisables quoique généralement moins efficaces. Rappelez-vous cependant que le style "Direct" est un style offensif. Le Style de La "Riposte":La puissance du style est sa riposte (c'est à dire l'aptitude à prendre l'initiative). C'est un style tout en finesse, et peu d'armes lourdes y sont adaptées. L'apogée du style advint en France entre le XVÉ et XIXème siècle et dans une moindre mesure dans l'ensemble de l'Europe Occidentale. Les duellistes utilisaient le style de la riposte parce qu'il correspondait aux armes de l'époque, aux duels sans armure, et à un certain besoin d'élégance. L'escrime d'aujourd'hui est fortement influencée par ce style. Bien, adapté au coup fendu, le style est mal adapté au coup sabré et inadapté au coup brutal et à la vivacité. La riposte est idéale, la parade efficace» l'esquive et la réaction sont mal adaptées mais utilisables. "L'Econome" ou "Pareur-Direct":Les principes: économie de mouvement, utilisation de la plus courte distance entre l'arme et sa cible, utilisation de la plus courte distance entre l'arme qui pare et l'arme adverse, accompagnées d'attaques vives durant le combat. Le style se préoccupe d'abord de parer, ensuite de frapper en style direct. Ce n'est qu'une fois la défense assurée que ce gladiateur songera à des attaques rapides et économes. D'apparence semblable au style "Direct", le style "Econome" est défensif d'exécution et de conception et est donc très différent. Tout comme les styles "Directs", les styles "Economes" se sont développés là oü la qualité supérieure en outil de défense de qualité supérieure, compensant la faiblesse des armures. D'où, si la culture ne fait pas d'armes aptes à parer, elle ne développera pas de style "Econome". Quelques exemples du style sont: les classes nobles du XIÖ au XVème siècle en Angleterre et en Suède» l'armée romaine des débuts (qui a évolué vers un style "Direct" modifié de coup brutal avec la décadence de son organisation)» l'infanterie lourde perse. (N'est-il pas remarquable que 2 corps de troupes parmi les plus irrésistibles de l'histoire, les légions romaines et les Invincibles Perses, utilisaient un style défensif et non offensif?). En attaque, l'économie de mouvement du style se prête à la vivacité. Les coups brutal, sabré, fendu sont utilisables mais peu efficaces. En défense, le style est adapté à la parade et à la réaction. La riposte a son efficacité, ce qui n'est pas le cas de l'esquive qui obtient cependant des effets intéressants. Le Style "Parer-Pourfendre":C'est un style très élégant et puissant. Le guerrier de ce style est un guerrier complet: des talents de duelliste, des attaques fendues, de l'esquive, de la parade. Tout y est! Des cultures ayant à notre connaissance développé ce style seraient: les duellistes des XV, XVÉ et XVIIème siècles en France et en Angleterre» les soldats d'élite du Siam» les écoles romaines de gladiateurs» et quelques écoles chinoises d'arts martiaux. Pourquoi si peu de cultures ont-elles développé ce style alors qu'il offre tant? Parce que sa bonne utilisation repose sur un certain nombre de critères:
En offensif, seul le coup fendu est adapté au style. En défense, l'esquive et la parade sont toutes deux de bonnes tactiques. La riposte a son efficacité sans etre adaptée. La réaction est totalement inadaptée. Le Style "Parade Complète":Le guerrier de ce style s'appuie sur le fait qu'il faut bien moins d'énergie pour défendre que pour attaquer, et qu'un style consacré à la défense, ne se préoccupant d'attaquer qu'à l'occasion, peut constituer une défense incomparable. a notre connaissance, il y a 2 cas de "Parade Complète" au monde: le style "Florentin" (Italie du Nord du XVÉ au XIXème siècle) pouvait etre défensif, mais employait inconsidérément des coups sabrés et fendus» un style développé chez la noblesse de Chine du Nord-Ouest, qui alla meme jusqu'à se constituer comme arme un bâton spécial pour parer. Aucune tactique offensive n'est adaptée à la "Parade Complète". La parade est la meilleure tactique défensive, mais toutes les autres sont utilisables. Le Style Du "Mur d'Acier":Le principe: maintenir l'arme en mouvement car son déplacement permet à la fois la parade et l'attaque. Aucun style n'est plus épuisant, et le guerrier de ce style doit etre fort, robuste et obstiné. L'incarnation du "Mur d'Acier" est celle du Vikinç tournoyant son épée à 2 mains au-dessus de sa tete. C'est un style rare mais régulier à travers l'histoire. Les coups brutal et sabré sont aussi efficaces l'un que l'autre pourvu que l'arme s'y prete. Le coup fendu et la vivacité sont totalement inadaptés. En défense, la parade est une tactique découlant du style, dans laquelle on ajuste le balancement de l'arme pour parer. La riposte marche assez bien quoique peut-etre moins que la parade. La mobilité est insuffisante pour l'esquive, et le mouvement perpétuel de l'arme interdit la réaction. Le Style Du "Coup Visé":Le principe est d'attaquer répétitivement, avec précision, quelques endroits parmi les moins protégés du corps de l'adversaire. Il ne faut pas oublier que malgré son attitude calculée, le guerrier reste offensif et non défensif. L'exemple le plus destructeur dans l'histoire est celui du samouraé entrainé au coup "parfait". L'exemple le plus élégant est celui du duelliste français du XVIème siècle qui ne combattait que jusqu'à la première blessure sérieuse. Les Grecs étaient très attachés au coup unique et destructeur. Suivant l'arme maniée, le "Coup Visé" peut utiliser les tactiques de coups fendu, sabré, brutal. La vivacité n'est pas compatible avec le principe d'attente de l'occasion idéale. En défense, l'esquive correspond bien (bouger, guetter l'ouverture et la parade plutot bien (le style laisse le temps de se construire une défense entre les assauts). La réaction et la riposte sont inefficaces contrairement à ce que l'on pourrait penser. L'attitude du guerrier en "Coup Visé" est très calculée, et n'est pas le fruit de réaction instinctive ni d'une contre-attaque après une parade. Remarque: Ce style est le plus modifié de tous par ses tactiques. Un spécialiste en "Coup Visé" employant la tactique du coup fendu se comportera comme un "Pourfendeur", et de même avec chaque tactique. |
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